Je suis de ceux qui croient profondément que chaque enfant arrive au monde avec un capital empathie, équité et justice ENOOOOOOOOOORME et surtout inné !
La nature est fascinante.
Il n’a pas d’enfants méchants, les nouveaux arrivants dans ce monde sont tous des super-héros : détenteurs d’un potentiel extraordinaire, et de supers pouvoirs humanistes insoupçonnés.
Des études démontrent que le petit d’homme est naturellement doté d’empathie et est attiré par la justice de manière instinctive depuis tout petit.
L’environnement dans lequel il évoluera permettra à ses qualités naturelles de s’épanouir comme tournesol au soleil ou au contraire les fera se ternir au fur et à mesure de la violence ressentie, des humiliations subies ou des étiquettes collées.
Il nous appartient (nous adultes, parents, proches, éducateurs) une responsabilité colossale : celle de cultiver ces ressources naturelles !
La meilleure manière de développer la capacité d’empathie d’un enfant, c’est de lui démontrer de l’empathie. – dixit Serge Tisseron
Aujourd’hui on le sait de source neuroscientifique : préparer un enfant à affronter les difficultés du monde ne consiste pas à le jeter dans l’arène pour qu’il apprenne à se battre, ou dans le grand bain pour qu’il apprenne à nager.
J’entends ceux me diront justement « ça a pourtant fonctionné pour moi !».
En effet, certes, mais au prix de quelles séquelles et combien de capital empathie amputé ?
CULTIVER ET LAISSER S’ÉPANOUIR LEUR BIENVEILLANCE INNÉE : SACRÉE MISSION !
Au risque de décevoir (je ne serais surement pas la première), je n’ai pas de recette miracle à proposer pour accompagner nos enfants.
L’élément essentiel à retenir est que l’empathie s’épanouit dans un environnement où elle est présente.
A contrario, brimades et humiliations agiront sur elle comme un manque de lumière ou d’eau pour vos plus jolies plantes vertes.
Comment, donc, offrir un environnement empathique à nos enfants ?
J’ai listé ici 6 pistes à explorer dans nos façons de communiquer avec nos bambins (glanées ça et là, au cours de mes lectures et expériences) pour leur offrir l’empathie nécessaire au rayonnement de la leur (la liste est non exhaustive, cela va sans dire) :
1- BIENVENUES AUX EMOTIONS !
Accueillir est la clé. Les tous petits ont des émotions qui les dépassent, des émotions que nous adultes construits, avons tendance à qualifier de « caprice » parce qu’on ne les décode pas ! Et si on leur demandait ce qui se passe ? D’où viennent leurs larmes ? Colère ou tristesse ? Et si en allant plus loin, on leur accordait la légitimité qu’elles méritent ?
2- ON EST PARFAIT COMME ON NAIT !
Démontrons à nos enfants qu’on les aime tels qu’ils sont, sans condition, et non pour ce qu’ils font ou pour leur apparence. « L’éducation consiste à comprendre l’enfant tel qu’il est, sans lui imposer l’image de ce que nous pensons qu’il devrait être. » Jiddu Krishnamurti . Acceptons leur singularité, qu’on se le dise et qu’on se le répète comme un mantra, pour eux comme pour soi : on est parfait comme on naît !
3- BRAVO POUR L’ERREUR !
Soulignons leurs nouvelles habiletés et signifions-leur que l’erreur est le processus qui mène à la réussite. C‘est en s’exerçant qu’on apprend ! A vélo comme sur deux pieds, c’est l’expérience de la chute qui permet de trouver le juste équilibre.
4- TOUT T’EST POSSIBLE !
Accompagnons-les à relever des défis, des situations nouvelles ou difficiles à la mesure de leurs capacités. Réadaptons-les au besoin en accord avec leurs aptitudes et surtout CROYONS en leurs capacités et valorisons leurs efforts.
5- ET TOI, TU AIMES QUOI ?
Aidons-les à reconnaître leurs préférences et leurs forces. Ce qu’ils aiment faire, ce qu’ils savent faire. Reconnaître leur expertise, leurs prédispositions dans leurs domaines de prédilections. N’hésitons pas à leur demander de l’aide ou à recueillir leur avis (on sera souvent surpris de leur pertinence).
6- LES ETIQUETTES ÇA COLLE !
Oups ! Attention aux étiquettes. Positives ou négatives soient-elles (notons que les positives feront surement moins de dégâts). Le « TU » juge, fige, et détermine. Ainsi à force de dire à un enfant « tu es vilain », soyons surs d’être sur la meilleure des voies pour qu’il le devienne vraiment !! Préférons un « c’est pas très gentil ça » ou mieux encore un « c’est plus gentil lorsque tu réagis différemment (lui donner un exemple approprié) ».
– « TOUT ÇA POUR EN VENIR OU AU JUSTE ? »
Oui c’est vrai que j’ai tendance à digresser !
Tout ça pour dire que TOUS LES ENFANTS DÉTIENNENT EN EUX DES TRÉSORS qu’il nous appartient d’aider à faire éclore.
Il est de notre rôle de leur signifier LE SUPER-HÉROS qui est en eux !!
De leur rappeler les nombreuses choses qui les rendent uniques et si précieux !
Qu’on se le dise : NOS ENFANTS SONT TOUS DES SUPER-HÉROS !
A nous le devoir de ne pas laisser s’éteindre les qualités innées dont ils ont été dotés…
Et vous ? Quelles sont vos « astuces », vos petits mots, vos réponses pour aider à s’épanouir ?
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