La petite histoire
Encre de Sine est née de nuit, tout comme naissent les étoiles. Quelque part entre le Sine Saloum et Paris.
Encre de Sine c’est le point de rencontre de plusieurs aspirations.
Tout a commencé lorsque je regardais mon petit-fils, la chair de ma chère.
Un soir de ces soirs où on lit des histoires à n’en plus finir avant de dormir.
Je l’ai regardé lui, puis ses albums de lecture, puis sa jolie peau foncée, ses cheveux aux belles boucles noires, puis à nouveau les albums.
Dans chacun d’eux, des héros, des vaillants, des courageux, des enfants.
Aucun ne lui ressemblait.
Alors j’ai eu l’envie de créer un superhéros à son image, un intrépide dans lequel il puisse se refléter.
Un personnage qui lui permette de se penser, de se sentir et d’aborder chaque journée comme le superhéros qu’il est !
J’ai la croyance profonde que tous les enfants sont des superhéros, et qu’il ne tient qu’à nous de les aider à cultiver leur propension à l’empathie, à la justice et au bien.
J’ai à cœur de proposer un outil qui représente chaque enfant dans sa toute singularité (et je n’ai pas fini d’y travailler…).

Ma seconde aspiration (en cours de développement), prend source il y a fort fort lointain.
Ma mère, avait affiché dans ma chambre de petite fille 2 jolis textes/poèmes :
- Les enfants – Khalil Gibran
- Un sourire – Raoul Follereau
Si mes souvenirs sont bons (ils le sont !) : j’avais moins de huit ans.
Nous avons déménagé ensuite et je n’ai pas eu l’occasion de relire ces poèmes.
Pourtant, ils ont marqué mon ADN.
Des mots écrits, figés, affichés là, dont on ne parle pas forcément.
Des mots vus, lus, survolés, présents en tout cas.
Des mots qui se gravent durablement.
C’est ce qui m’a donné l’envie de créer des poésies sur toiles pour venir décorer (mais pas seulement) les murs et les cœurs de nos enfants.
Je tiens à proposer des poèmes ou des citations qui font sens, et/ou qui ne sont pas étudiés dans les livres d’école.